(Sainte Agnès)Questions à Mr Alazard Robert, maire de Montaigu de Quercy (1)

La décision du diocèse est-elle à votre avis uniquement due à un problème d’effectif ?

Le problème d’effectif, pour les 2 écoles reste un critère essentiel. Les pertes en nombre d’élèves sur Ste Agnès ne profitent pas à l’école publique pour rappel, Ste Agnès rassemblait 96 élèves en 2011 pour 67 en 2012. Nombre de familles d’élèves ne demeurent pas sur la commune, aussi les parents pour des raisons de praticabilité et d’économie faisant un tout autre choix que celui de maintien de la scolarité de leurs enfants sur la commune. A l’invitation du directeur d’établissement de Ste Agnès, j’étais dernièrement présent lors de la manifestation de remise des brevets des collèges. Or je fus surpris du fait des seules présences de 2 familles montacutaines à ce moment d’ailleurs très convivial. Par contre, l’assistance était composée de parents de, Bourg de Visa, Courbiac, Tournon d’Agenais, Cazes-Mondenard etc, ainsi que d’enseignants et de Mr le Curé…

Un trop faible effectif appelerait donc cette « éventuelle » finalité!

Nul doute pour cette année, que 19 élèves pour 5 classes de primaire, ce n’est absolument pas viable, la section collège étant également en sous-effectif avec 48 élèves pour 4 classes. De plus, avec un si minime vivier en primaire, il s’avère impossible d’envisager un effectif à la hausse à plus ou moins longue échéance au collège. A noter que l’établissement privé a précédemment déjà perdu sa maternelle !

Toujours en terme d’effectif, qu’en est-il à l’école publique ?

La stabilité des effectifs au public est aussi très fragile du fait de désertification rurale due à absence d’installations de jeunes couples et pour causes : coût des moyens de locomotion, difficultés d’embauches, situation économique nécessitant maîtrise stricte des budgets ménages etc…tous autant de critères incitant à une installation dans la périphérie d’agglomérations plus importantes afin de bénéficier d’un maximum de services. De plus depuis quelques années, est imposée en zone rurale une forte restriction en matière d’acceptation de permis de construire suite à une obligation de concentration à proximité immédiate des bourgs.

Avez-vous soupçonné au fil des ans, la possibilité d’une telle issue ?

Une éventuelle fermeture avait déjà été évoquée en 2011, le diocèse ayant alors mis en garde le chef d’établissement pour une indispensable augmentation d’effectif, sans laquelle serait incontournable la fermeture du primaire, précisant néanmoins le maintien des classes du collège. Malgré cela, je constate que le récent courrier daté du 6 février adressé aux parents d’élèves, fait état de « l’irrévocable » fermeture de l’établissement dans son ensemble. Pour l’enseignement privé, il ne faut pas éluder le fait que c’est également un problème de professeurs, l’Etat finançant un certain nombre de postes pour la globalité des établissements, une masse salariale s’avérant en nombre d’autant plus stagnante, appelant une obligation d’adaptation quand à la répartition parmi l’ensemble à pourvoir.

Tout a t il été entrepris pour contrer cette régulière baisse d’élèves ?

Cela fait plusieurs années qu’une telle éventuelle issue entretenait la rumeur non innocemment, toutes et tous n’ignorant absolument pas la régulière fragilité des effectifs au sein de l’établissement. Parmi les missions premières du nouveau directeur d’établissement figurait une indispensable augmentation des effectifs. Malgré maintes et maintes démarches en toute abnégation pour obtenir de nouvelles inscriptions, il n’en demeure pas moins qu’il reste aux parents seuls, le choix du système éducatif pour leurs enfants.











Patrice Gaul

Le 04 03 2013 à 10 : 31
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