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Il nous convient de rappeler qu’il s’avère dans un 1er temps, indispensable que la Croix Rouge puisse disposer au plus tôt au sein de la commune, d’ un local de 30 mètres carrés minimum, afin de pouvoir assurer une desserte correcte d’une part, et d’y déposer, voire entreposer des marchandises d’autre part.
Car 2 fois par mois Marie Laure, du lieu de la délégation locale sise à Moissac, se rend au volant d’un fourgon zébré du logo de la dite Association, à Montaigu de Quercy afin d’y assurer la distribution alimentaire aux personnes issues d’une quinzaine de communes, le secteur s’étalant jusqu’aux limites du Lot et Garonne. Chaque voyage sur Montaigu appelle systématiquement une multitude de manutentions mettant bien à mal les organismes de bénévoles s’impliquant sans commune mesure. De plus, du fait du nombre sans cesse grandissant de bénéficiaires (voir ci après), les conditions déjà très pénibles s’amplifient continuellement. Trouver un local sur place s’avère être là, la seule et inévitable solution pour résoudre les « maux » de tant et tant de personnes. Qu’il n’y ait plus de « nécessiteux » en serait bien sûr l’apanage extrême, mais convient il raisonnablement de l’envisager ?...voir ci après ! Alors que la pauvreté avait tendance à diminuer en France en 2007, un dernier rapport du Secours Catholique pour 2009, fait état d’un non négligeable regain de celle-ci depuis deux années. Pour preuve cette dernière année nommée, 80 000 personnes supplémentaires s’étant greffées au chiffre déjà bien trop important, ce qui représente actuellement presque 1,5 millions de Français. Puis il y a cette « honte » qui vient de la pauvreté, appelant regards méprisants de l’autre, ainsi qu’humiliations lorsqu’il convient imparablement de demander de l’aide. Ce n’est qu’ensemble qu’ils partagent cette honte indissociable de leur milieu, à travers une vie quotidienne suscitant le mépris des autres et le rejet. Alors, silence ancré au plus profond d’eux-mêmes, ils éprouvent colère, frustration, voire haine parfois, mais également déception et impuissance, face à cette idée reçu comme quoi « le temps de l’assisté n’a pas d’importance ». Après tout, de quel droit se permet- on de dévaloriser le temps d’une tierce personne en supposant qu’il est moins précieux que le nôtre ? A presque sous entendre haut et fort qu’elle n’en est pas moins considérée comme « quantité négligeable », car pour cette dernière « le temps n’a pas de prix », et ce qui n’a pas de prix aujourd’hui ne compte pas ! Nul sain de corps et d’esprit, ne doit pouvoir se permettre de négliger l’existence d’autrui. « ……Passer de l’appauvrissement à la pauvreté comme l’on va de l’humiliation à l’humilité » …La misère ne consiste pas dans la privation des choses, mais dans le besoin qui s’en fait sentir ! Contacter Croix Rouge - rue Daubasse à Moissac (82200) - Téléphone et Fax 05.63.04.41.13.
URGENCE Un local simpose pour la Croix Rouge.
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Par Patrice Gaul
Le 11 01 2011 à 21 : 23
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