Extraits des propos de Jean-Jacques Becker, auteur de nombreux ouvrages sur la Grande Guerre et le XXe siècle. « Les gens savaient en 1914 pourquoi ils se battaient. Cela peut nous paraître absurde 91 années après, ça ne le paraissait pas à l’époque. Tous les mobilisés français avaient le sentiment (vrai ou faux, peu importe) que leur pays était menacé. Et ce qui peut nous sembler étrange, c’est que les combattants allemands avaient le même sentiment que les combattants français, celui de défendre leur pays, non pas contre la France, à vrai dire, mais contre la menace russe et l’immense masse slave qui faisait très peur en Allemagne ».
Ainsi c’est avec résolution qu’ils partirent au combat en 1914, par devoir, mais ce n’est pas un type de devoir qui comporte l’enthousiasme. On ne part pas la fleur au fusil ! La puissance des sentiments nationaux demeure la meilleure explication de cette guerre, bien plus que d’éventuels intérêts impérialistes que l’on discerne mal. Cette guerre ne fut pas une guerre mondiale mais une guerre européenne, même si elle a des prolongements dans les territoires coloniaux. Les Américains eux-mêmes n’interviennent que très tardivement. Au terme de la guerre, il n’y a aucun doute que l’Europe, qui dominait le monde en 1914, perd son rôle hégémonique.
• 28 juin 1914 : attentat de Sarajevo
• 5 juillet 1914 : course à la guerre
• 1er août 1914 : mobilisation générale
• 3 août 1914 : le plan Schlieffen
• 30 août 1914 : bataille de Tannenberg
• 6 septembre 1914 : contre-offensive de la Marne
• 25 avril 1915 : offensive des Dardanelles
• 26 avril 1915 : traité secret de Londres
• 7 mai 1915 : un sous-marin coule le Lusitania
• 21 février 1916 : bataille de Verdun
• 1er juillet 1916 : offensive de la Somme
• 6 avril 1917 : les États-Unis dans la guerre
• 16 avril 1917 : le Chemin des Dames
• 17 novembre 1917 : Poincaré appelle Clemenceau
• 8 janvier 1918 : 14 Points de Wilson
• 11 novembre 1918 : armistice et arrêt des combats
• 28 juin 1919 : traité de Versailles
Comme partout ailleurs, Montaigu a rendu hommage aux combattants de cette « drôle de Guerre » ainsi Représentants, des communes du canton et des Anciens Combattants, Porte drapeaux, Gendarmerie, Pompiers, Enfants du primaire des écoles et élèves du Collège, et une nombreuse assistance, se sont associés en la circonstance pour une cérémonie empreinte comme chaque année de beaucoup d’émotion, nous semblant malgré le temps s’écoulant, bien plus émotionnelle au fils des ans se succédant !



Commémoration du 11 Novembre à Montaigu



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Par Patrice Gaul

Le 14 12 2010 à 08 : 41

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